Big Dreams
un aller simple vers Shanghaï

retour vers le futur (de mon blog)

Coucou c’est moi… ben quoi ? Un mois sans poster une ligne, ca va, ca va…. Je suis comme tout le monde moi ! Je suis passée sur Fesses Book. Beaucoup plus convivial. On est plein. A se parler ? Surtout pas. Juste épier. Tuer le temps en jouant a la concierge. Ah ouais, elle a couché avec lui… Non, cette conne a 130 amis. Pas possible, c’est pas elle sur la photo. Le truc c’est d’etre au top sur Face Book. Nouveaux entrants, privilégier la paire de ray-ban sur fond de plage. Ibiza, la plage. Le cap d’Agde s‘abstenir. Envoyer des videos hype. Au sommet de la pointe de l’humour. C’est a dire juste le rictus qui se tire dans un murmure ‘hum, c’est fin’ (la vérité, j’ai rien compris). Pour les textes, des mots alcoolises au 40e degré s’il vous plait.

Et puis, confidence pour confidence, j’écris moins car je me porte beaucoup mieux. L’artisanat de l’écriture n’a que pour fond de pension celui de la dépression. Vous écrire que les oiseaux chantent a Shanghai, de la bouche même du prince Chanme le matin au réveil, présenterait un intérêt mineur. Enfin, a mon sens.

Et pourtant, ce ne sont pas les sujets qui manquent pour écrire ici. Je termine une semaine d’interim en qualité de guide touristique personnel pour mes parents. Je pense avoir été au top. Les Chinois beaucoup moins. La meute d’accueil au marche du faux qui te propose la paire de faux gants Prada à 40 euros avec remise exceptionnelle. Le taxi qui se chauffe les roues sur un demi tour, le tout sur l’artère a sens unique la plus bondée de Shanghai et entre 2 rots grassement racles entre les amygdales. Le piment… il faut doser le piment. On ne va pas survivre. Au bruit non plus. Les travaux après minuit, ca ne va pas. La nuit, c’est fait pour dormir. Conduire la main sur le klaxon, c’est interdit maintenant. Ouais… faites les malins. Vous allez tous finir au niouf.  

Vraiment les mecs, faut se bouger la. Les JO c’est dans 9 mois. Ya encore du boulot. Faut vous mettre à la page aussi. La France en marche de Sarkozy, c’est un concept qui n’arpente plus que les rues. Les chinois sont un peu restes bloques sur le buzz post élection. Pour preuve, les breveries sur le comptoir du coiffeur de la Zhejiang road. Selon la gestuelle du décoloré qui semblait être le patron : Chirac : la gueule. Sarkozy: grand sourire sur bras ouverts. Dixit : attitude chaleureuse. Loin de moi l’idée d’en tirer une quelconque analyse politique sur les nouveaux rapports franco-chinois, surtout a quelques jours de la première visite officielle de notre Président en Chine. Non, c’est juste que le type était même au courant de son divorce avec Cecilia.

Une anecdote qui n’a qu’un seul mérite je l'admets : me remettre a mon clavier.

70 notes :

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Carine le 19.11.07 à 16:43 dans Humeurs
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